Publié le 16/01/2025 18:27:07
Une enquête sur le CVM, ou chlorure de vinyle monomère, a été publiée ce 16 janvier. Un problème connu et suivi sur les réseaux gérés par la SPL Eau du Ponant.
Le CVM, chlorure de vinyle monomère est la molécule mère permettant de fabriquer le PVC. Les tuyaux PVC fabriqués avant 1980 étaient de moins bonne qualité et un risque de relargage peut exister quand l’eau est en contact de manière prolongée avec ce type de plastique.
Il existe un risque là où des tuyaux PVC ont été posés avant 1980 et où l’eau est en contact prolongé avec le PVC, en bout de réseau.
« Cette problématique est prise en compte par la réglementation. La norme ne doit pas dépasser 0,5 microgramme par litre », expose Bertrand Corre, en charge du contrôle qualité eau potable à Eau du Ponant.
Et sur les territoires d’Eau du Ponant ?
« Dès la création d’Eau du Ponant, les équipes se sont saisies de ce sujet. Les canalisations en PVC d’avant 1980 ont été inventoriées, les secteurs avec les temps de séjour les plus élevés ont été identifiés et des campagnes ont été menées pour mesurer la concentration en CVM dans l’eau », explique Noémie Saint – Hilary, directrice d’Eau du Ponant.
L’Agence régionale de santé réalise des contrôles sur certains secteurs, complétés par des auto-contrôles d’Eau du Ponant.
Un suivi spécifique qui permet de réagir
Grâce à ce suivi spécifique, il est possible de connaître le taux de CVM et d’agir en conséquence. Plusieurs actions peuvent être conduites : le temps d’engager des travaux sur le réseau, des purges sont effectuées. C’est-à-dire que l’eau « non conforme » est relarguée, permettant ainsi de garantir une eau potable conforme à la réglementation.
« Les programmes d’investissement de renouvellement du réseau d’eau potable ont beaucoup augmenté et intègrent la problématique des CVM », assure Jean-François Menez, responsable de territoires et directeur de l’innovation à Eau du Ponant.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l'ARS.